Rencontre avec Nicolas Héry, Responsable Technique et Chargé d’Affaires pour le marché des bâtiments tertiaires et collectifs

Rencontre avec Nicolas Héry, Responsable Technique et Chargé d’Affaires pour le marché des bâtiments tertiaires et collectifs

Nicolas, en quoi consiste cette mission de Responsable Technique ?

J’assiste les professionnels architectes, maîtres d’œuvre dans la conception de leur projet et les entreprises pour la mise en œuvre de notre bloc de coffrage isolant Thermibloc. Cela peut se faire à distance, dans nos locaux d’Etrelles ou directement sur le terrain et sous différentes formes : conseil sur plans, quantitatifs, assistance sur chantier ou formation à l’usine. J’anime par ailleurs la politique d’innovation de l’entreprise pour faire évoluer en permanence notre gamme de produits et de services conformément aux attentes du marché. Enfin, je suis référent auprès des bureaux d’études structures, acoustiques et thermiques ainsi qu’auprès du CSTB.

Vous êtes également Chargé d’Affaires Bâtiments Tertiaires et Collectifs ?

Oui, ces deux missions sont très complémentaires car la technique tient une place importante dans mon rôle de prescripteur. A l’heure actuelle, Thermibloc se développe fortement sur le marché de la maison individuelle (voir par ailleurs : Réseau Ma Maison Thermibloc) avec l’appui d’une équipe commerciale dédiée. Mais les caractéristiques du produit (coffrage béton de bois avec ITE intégrée) sont également appréciées pour la réalisation de logements collectifs et de bâtiments non-résidentiels. C’est une typologie d’ouvrages sensiblement différente pour laquelle Thermibloc souhaite proposer une réponse adaptée. Mon rôle consiste en un accompagnement à la fois technique et commercial auprès de tous les intervenants.

Quels sont les points forts des blocs Thermibloc sur ce marché ?

C’est une solution complète voile béton + ITE dans un coffrage en béton de bois : un mur qui allie à la fois performances thermiques, acoustiques et structurelles… tout en apportant du confort aux futurs occupants. Ça parle aux investisseurs privés mais aussi aux collectivités. Nous proposons à nos clients des bâtiments simples à utiliser et sobres au niveau du coût de fonctionnement. La gamme actuelle permet de s’inscrire dans les démarches de projets bioclimatiques, passifs ou biosourcés.

Des références ?

Oui, nous ne débutons pas complètement sur ce marché et avons déjà plusieurs dizaines de références sur tout le territoire, avec une plus forte concentration dans le grand ouest. Parmi les plus locales, on peut citer le siège social du bureau d’ingénierie Albdo à St-Herblain, un immeuble de logement avec Bouygues Immobilier dans le cadre de l’éco-quartier de la Fleuriaye (plus grand quartier passif d’Europe) ou plus récemment un centre technique et une maison de santé à Vern-sur-Seiche avec le bureau d’ingénierie Batir France. Ce dernier projet est labellisé Passivhaus et lauréat Ademe bâtiment performant et matériaux biosourcés 2016. Plus loin de nos bases, Thermibloc est présent sur le projet Villavenir à Loos-en-Gohelle (62) ou encore dans une maison de quartier labellisée Bâtiment Durable Méditerrannée à Marseille. On peut également mentionner des projets d’écoles, de crèches, de salles de sport, des ateliers municipaux… Dernièrement, une église en blocs Thermibloc a été inaugurée en région parisienne !

Pour finir, pouvez-vous nous parler de l’entreprise Xelis ?

Nous sommes encore une petite structure, intégrée à un groupe familial. C’est ce qui fait notre force. C’est une chance de travailler dans ces conditions et de promouvoir un produit local. C’est également le cas de nos matières premières : le bois est issu de scieries bretonnes et le ciment Lafarge vient de St-Pierre-La-Cour. Nous sommes réactifs et pouvons nous adapter au cahier des charges de nos clients comme sur le projet de maison de santé où nous avons incorporé l’isolant laine de bois à notre bloc de coffrage. Nous progressons avec nos clients !

2019-03-18T14:40:16+01:00